The Host par Imix

OH-MON-DIEU !

Je sors à l'instant de la projection de The Host dans mon salon et je suis époustouflé. Arte est encore toute chaude que je suis au bord de l'hystérie. Ce film m'a bouleversé.

The Host, c'est un film d'horreur qui fait peur mais qui émeut aussi. Non qu'on s'éprend d'amour pour le vilain pas beau qui sème la terreur tout le long du film. Non ! On assiste à une véritable épopée comme seuls quelques rares jeux vidéo savent les conter en une soixantaine d'heures. Sauf que là, c'est un film et que ça dure 2h. Deux bonnes heures d'angoisse, de peur, de joie, de rire (!), de surprise, d'effroi, d'héroïsme... Les mots me manquent tant The Host est un melting pot émotionnel ultra réussi.

Au début, j'ai maté par curiosité plus que par envie. En fait, je devais passer la soirée à écrire mon mémoire de fin d'études mais bon Dieu, je ne regrette pas avoir boudé mon travail à faire pour ce p*tain de chef d'œuvre du cinéma.

L'affiche du film est carrément bidon. Au point qu'avant de voir The Host, on croit avoir affaire à un énième navet du cinéma d'horreur. Heureusement que j'avais regardé ça et là quelques notes attribuées par la presse sinon, je pense que je ne me serais pas aventuré là-dedans. Qu'est-ce que j'aurais raté !!!

Il y a comme des rimes à Little Miss Sunshine, comme une musique de comédie qui plane sur certains moments-clés, comme un hurlement de fantôme japonais qui résonne dans les méandres abyssaux des égouts, comme un cri de manifestant qui lâche sa colère, comme un air de jamais vu, de pas vu, pas dit, pas pris. C'est assez indescriptible. On passe un excellent moment mais jamais pour les mêmes raisons. À un moment, on va s'étouffer devant une situation rigolote et à un autre, on va trembler de peur en comptant les secondes comme autant de temps passé en plein calvaire.

Je vous passe la réalisation à tomber parterre, les musiques... Pfiou ! Les musiques, quoi ! Surtout celle que l'on entend dans la grosse séquence avant le final (inattendu) ; une merveille absolue. On aurait presque envie de croire que c'est autour de cette musique qu'a été construit le film... Les personnages sont super attachants, on se retrouve bouche bée devant les situations qui nous prennent quasiment toutes au dépourvu, la dernière demi-heure est super haletante... Un seul regret : un effet spécial assez pourri sur la toute fin. Je ne peux pas en dire plus sans gâcher le plaisir de ceux qui ne l'auront pas vu mais bordel, c'est peanuts face à ce monument du cinéma. J'ai même versé une larme ! Peut-être même deux, trois ou quatre d'ailleurs...

A voir ab-so-lu-ment. Très franchement. The Host est exceptionnel. Je m'en vais même l'ajouter à mon Top 10 de mes films préférés, tiens ! Et pis c'est tout.