2012, la fin du monde... Ah non, c'est sur le tsunami de 2004, tiré d'une histoire vraie en plus. Bah tiens, ça tombe bien, quelle aubaine pour les producteurs cette histoire de famille qui se retrouve à la fin pour un beau happy end d'une mièvrerie à toutes épreuves (l'affiche nous révèle l'issue du film, donc il n'y a rien à spoiler).
Donc, le sujet est grave. Cette population touchée par une catastrophe naturelle sans précédent. Tous ces autochtones qui voient leur vie basculer et se retrouver sans rien du jour au lendemain. Mais ce sont pas eux qui intéressent les producteurs. C'est plutôt cette famille fortunée, qui se retrouve en vacances dans un hôtel luxueux, barbotant dans la piscine le jour du drame. Cette malheureuse famille se retrouve séparée et passe en mode survie. Rambo peut aller se rhabiller d'ailleurs.
Et là, on passe par toutes les phases. Scènes chocs, scènes émouvantes, scènes de suspense, scènes à faire pleurer par tous les moyens, scènes de bravoure... On a même droit à Géraldine Chaplin pour un moment d'intense réflexion et d'émotion... Pathétique.
J.A. Bayona met tous les moyens pour nous faire pleurer. Mais c'est loupé. C'est ce qui agace le plus, s'enfoncer dans tous les poncifs possibles avec effets larmoyants à gogo.
Ce n'est pas un navet pur et simple, c'est juste un mauvais film larmoyant, un poil divertissant, qui se noie dans ses propres larmes, jusqu'à la dernière image.