Une tentative pleine de promesses
Tout commençait bien pour ce petit huit clos sans prétention, qui sent bon les seventies, aussi bien dans sa reconstitution de l'époque, que dans l'approche du genre.
Alexandre Courtès, réalisateur de nombreux clips d'artistes internationaux, maitrîse parfaitement la photographie froide et délavée, qui contribue à la réussite formelle de ce premier long.
Malheureusement, si la caractérisation classique des personnages passe encore, la seconde partie sombre doucement dans une trame un peu fumeuse, si attendue que le twist final en devient grotesque.
Malgré cela, avec un meilleur script, j'attendrai avec curiosité le prochain effort de ce réalisateur prometteur.