Privatisez le MI6

Ce film est une origin story sur la startup d'espionnage Kingsman, avec de l'action rythmée, des personnages sympathiques, de l'humour anglais, des gentlemen au nom prestigieux, quelques rebondissements, le tout pendant la Première Guerre mondiale.
Quelques instants tragiques, mais l'essentiel du film est sur le même ton léger que les précédents.

MAIS vous savez tous ces trucs à l'ancienne qui ne se font plus parce que ce n'est pas très correct ? Eh bien il y en a plein dans ce film dégueulasse qui se fait passer pour un divertissement rigolo.

• Les aristocrates anglais caressés dans le sens du poil: c'est l'histoire du Duc Oxford, qui a malheureusement perdu sa femme lors d'une de leur mission de bienfaisance, mais qui continue la philantropie en essayant de protéger à la fois le monde et son seul fils, héritier de la maison.


• Il y a Djimon Hounsou. Ce film aurait aussi pu s'appeler "Kingsman, the last magical negro". Ca fait longtemps qu'on n'a plus vu au cinéma le coup du majordome Noir à tout faire, qui sert le thé, joue de la machette, sert de modèle au fils de la maison, et décisif au-moment-critique-quand-tout-le-monde-craque.


• Les connards communistes, pourquoi toujours eux? Toujours le mauvais rôle, ils ne peuvent pas avoir une deuxième chance?
  
  • Raspoutine: je l'avais pas revu depuis Anastasia1997.

Bref, que des bonnes choses.