Une romance douce-amère

Evan est un homme qui se sert de son talent d’une drôle de manière : en rédigeant les derniers mots de personnes qui vont se suicider. C’est un bon filon puisque ça marche plutôt pas mal pour lui, mais cela fini par l’affecter, à force de se mettre à la place de ces personnes dépressives, d’entendre leurs malheurs il commence à avoir une faible estime de lui-même.

Il avait pris l’habitude d’assister aux funérailles de ses clients, pour juger son propre travail. C’est ainsi qu’il attira l’attention de Charlotte la sœur de son client, celle-ci fut intriguée par cet étrange inconnu qui suivait de loin l’enterrement, elle ne pu s’empêcher de l’aborder. Ils échangèrent quelques mots de manière cordiale et cela aurait pu s’arrêter là. C’était sans compter sur la persistance de la jeune femme, qui fera tout pour revoir cet homme qui avait suscité un véritable intérêt chez elle. Evan ne l’avait pas vraiment cherché, pas du tout même mais l’attirance étant réciproque il accepta de la fréquenter.
C’est à partir de là que tout commence, que les problèmes commencent. En plus de devoir s’embourber dans des mensonges pour ne pas faire capoter son histoire d’amour naissante, Evan commence à se lier d’amitié avec Abel, un client qui devient son confident. Sa vie commence à prendre un nouveau tournant auquel il ne s’attendait pas, son quotidien ayant été tellement monotone et morne jusqu’à présent.

C’est un film qui dépeint sobrement la solitude et l’impuissance, qui nous délivre un couple et une amitié pas comme les autres. The Last Word sort clairement du lot, il est audacieux, original et profond. Il est parfois un peu prévisible, un peu lent, mais son dénouement est surprenant et il est desservi par un bon duo d’acteurs.