The Lobster, 19h20, on est un mardi.
Après une journée banale, on me propose un ciné gratuit et deux pintes plus tard, je me décide à me lancer dans ce film.
Et j'en ressors convaincu : ce film, sans être le film de l'année, restera une très bonne surprise. Je ne connaissais pas du tout le réalisateur, et n'avait pour ainsi dire jamais entendu parler de ses anciens films.
Mais Yorgos Lanthimos arrive dans la salle, nous prends par la main et nous emmènes dans un monde imaginaire, loufoque, où les règles sont parfois un doux mélange très illogique mais cependant très organisé : Un hôtel, des célibataires, 45 jours pour tomber amoureux, sinon, l'exil dans la forêt de l'hôtel, pour vraisemblablement finir transformé en .. animal, celui qu'on choisit lors de son passage à l'hôtel.
Et tout ça tient la route ! Je n'ai pas décroché du film. Ce qui m'a marqué, c'est l'humour, très noir. La première partie est très concentré dessus, et l'évolution de David aKa **Colin Farrel ** , avec 20 kilos en trop, (le mec à quand même balancé avoir acheter des kilos de glace Häagen-Dazs, puis les avoirs fait fondre, pour ensuite boire le résultat, sacré recette pour son gros bide) en est fortement empreint. Ses mésaventures dans cet hôtel en feront rire plus d'un, et cela rends le film attachant. L'amour aide aussi à cet effet, l'amour est très présent, puisqu'on le cherche partout : on cherche cette fille qui va réussir à lui plaire, cette femme qui saura donner envie au homard de quitter sa zone de confort. Mais finalement, dans cette course qui est vraiment maître de son destin ? L'amour pour la sécurité, l'amour pour survie, l'amour sans amour, mais y'a t'il vraiment de l'amour dans ce film ? C'est aussi un côté que j'adore dans The Lobster des questions, parfois sans réponses, nous sont distribué très souvent, mais jamais le réalisateur déborde la limite. Il y'a un début, des obstacles, une fin, le film est très lisible.
Même si la deuxième partie est un plus lente, sa trame un peu plus complexe à la compréhension, je comprends donc les avis négatifs sur ce film, car certaines actions des personnages manquent parfois de réelles motivations, ce qui tourmente cette société imaginaire et la rends plus fragile dans son intérêt. Gros coup de coeur aussi pour Léa Seydoux que j'ai particulièrement apprécié dans son rôle de chef rebelle.
Tout ça sur une once de musique grecque pour rappeler les origines du réalisateur, et l'Irlande vous donnera le coup de grâce pour vous faire tomber amoureux de ce film.
Finalement, en quel animal aimeriez-vous vous transformer ?