Des trous, un bal

En Australie, dans un lycée comme un autre, dans un trou perdu comme un autre. D'un côté Brent, aka beau-brun-torturé ("j'ai perdu mon père dans un accident, c'est moi qui roulais" [...] "bla bla bla" [...] "ma mère m'en veut, j'en suis sûr"), de l'autre Lola, aka la-jeune-fille-insignifiante-qui-se-prend-des-vents-au-bal-du-lycée. D'ailleurs, elle vient tout juste d'inviter Brent. Devinez donc sa réponse. Original ? Pas vraiment. Déjà vu ? M'en rappelle plus. Qu'importe. Ce qui compte, c'est que Lola est totalement barge, élevée par un père qui l'est au moins autant. Et elle est jouée par une fucking good actrice.

[SPOILERS]
La scène la plus freak n'est pas celle où le Brent se fait planter un couteau dans chaque pied. Ni celle où le père enseigne à sa fille, qu'il appelle "Princesse", comment faire un trou bien propre dans un crâne humain, à la perceuse. Celle où Lola avoue à son père qu'il est l'élu de son cœur en s'approchant doucement de lui pour l'embrasser ? Un peu dérangeante mais sans plus. La scène la plus hardcore ? Sans hésiter ce gros plan sur les yeux de Lola, emplis de quelque chose de plus fort que la haine, plus fort que la rage. Indescriptible. Et pour cause, Brent vient d'écorcher le visage de son père et de lui planter 5 coups de couteau dans le cou. Put*in mais elle est au somment cette actrice.

Un trou perdu, des trous dans les pieds, un trou dans la tête, et un bal du lycée que Lola organise à sa manière. Ce film, il m'a scotché le trou de balle.