Le commando des anti-gentlemen

The Ministry of Ungentlemanly Warfare

Ce long-métrage retrace de façon romancer et très dramatiser l’opération secrète baptisé Postmaster de 1942.

Fin 1941 la Seconde Guerre Mondiale bats son plein tandis que le Royaume-Unis tente par tout les moyens d’arrêter l’Allemagne nazie dans sa course effrénée de domination. C’est dans ce contexte qu’une mission secrète baptisé ‘’Postmaster’’ sera organiser pour s’attaquer au réapprovisionnement des sous-marins nazis. Le commandant disparate Gus March-Philips (Henry Cavill) et ces hommes sont ainsi choisi pour menez à bien cette périlleuse mission. Ils vont alors s’embarquer pour l’île de Fernando Po en Afrique avec comme objectif de détruire le navire qui transporte ce précieux ravitaillement.

Ce cher Guy Ritchie est de retour et le moindre qu’on puisse dire c’est qu’il nous a concocté un sacré cocktail d’action et d’humour décalé avec une dose de faits vécues en prime. On a l’impression qu’avec ce projet Ritchie a voulu faire son propre ‘’Le Commando des Bâtards’’ et dans les grande lignes, il a atteint son objectif. Bon ce n’est pas aussi aboutit certainement, mais ça ne manque pas de panache c’est certains. Entre le récit historique comique et décalé à souhait et sa galerie de personnages hauts en couleurs, l’ensemble ne manque pas d’éléments pour marquer les esprits.

D’ailleurs, les séquences d’actions sont plus que jouissif à observer. Les piles de cadavres nazis s’enchaîne à un tel rythme qu’à la fin ça en devient absurde. Surtout que c’est seulement cinq anglais qui massacre sans vergogne une centaine de d’allemands si ce n’est pas plus! Personnellement, la séquence où ils prennent un camps nazis m’a pas mal méduser et amusez.

Delà il faut mentionner la distribution qui est assez qualitatif. D’abord, il y a Henry Cavill qui incarne la figure de proue. Son personnage déconcerte pas mal par la folie qu’il dégage, mais ça n’enlève rien au charisme évident de l’acteur. On sent qu’il s’est éclaté dans le rôle. Malheureusement malgré qu’il soit la tête d’affiche, j’ai l’impression qu’il se fait voler la vedette par Alan Ritchson. Celui-ci personnifie une sorte de force de la nature sortie tout droit des contrées danoises. Je veux dire le gars massacre des nazis à coup de flèches, couteaux et même à la hache! La prestance de Ritchson est indéniable ici d’où le fait qu’il arrive à faire un peu d’ombre à Cavill.

Côté actrice, Eiza González se distingue vraiment bien. Son personnage est une actrice/espionne qui se sert de son charme évident pour déjouer ces ennemis. En prime, elle a une séquence hypnotisant où elle chante des plus mémorable. C’est sans doute l’un de ces meilleurs rôles en carrière. Pour le reste de la distribution, on peut mentionner Rory Kinnear en Winston chruchill, Cary Elwes en Brigadier "M" Gubbins ou encore Freddie Fox qui donne ces traits au célèbre écrivain Ian Fleming.

En somme, on ne peut pas le nier que Guy Ritchie nous a habitué à mieux. Ce ‘’The Ministry of Ungentlemanly Warfare’’ est certes un très bon divertissement, ça reste que l’ensemble n’est pas aussi mémorable que cela aurait pu être. La faute revient à un manque global de tension et d’attachement aux personnages qu’on suit. Comme j’ai déjà mentionné Ritchie donne l’impression d’avoir voulu reprendre la formule de Tarantino, mais il ne fait que créé une pâle imitation au final.

Quoi qu’il en soit, ce nouveau long-métrage est loin d’être mauvais. L’ensemble est pas mal jouissif à suivre et le fait que le récit soi basé sur une vraie mission secrète ajoute une touche d’intérêt supplémentaire. Il faut dire aussi que le cinéma de Guy Ritchie a une saveur assez unique qui mérite toujours le détour de s’y attarder. J’y ai passé un moment fort agréable et je suis persuadé que ça va être le cas pour de nombreuses personnes.

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