Ma motivation première pour regarder cette œuvre fut la volonté de constater visuellement, ce que cela donne du volley-ball au cinéma (c'est un peu mince comme leitmotiv).


C'est un sport rarement mis en avant au grand écran et cela peut constituer un argument pour s'intéresser à ce film, mais c'est malheureusement de mon point de vue, un des seuls atouts de Miracle season.


Ce dernier scénarisé en appliquant le cahier des charges hollywoodien lié aux histoires basées sur des fait réels, tombe rapidement dans tous les clichés du genre et appliquent les formules narratives digne d'une production Disney en manque d'inspiration.


D'habitude, ces films focalisent sur des exploits sportifs réalisés par des hommes, là miracle season suit la tendance actuelle de mettre en avant des héroïnes dans les rôles principaux.


Dans cette période post Weinstein, l'équilibre homme/femme sur la répartition des personnages clés dans les films augmente timidement et espérons-le durablement jusqu'à la parité.


D'ailleurs, au lieu de voir un énième vieux de la vieille en entraineur alcoolique trouvant sa rédemption dans le sport, la coach de l'équipe féminine de volley est ici incarnée par l'excellente Helen Hunt.
L'éternelle chasseuse de tornades dans Twister de Jan De Bont (que l'on voit que trop peu ces dernières années) produit dans ce film une performance convaincante.


Le tout fonctionne mais ne détonne pas, les phases d'images sportives sont quant à elles intéressantes d'un point de vue de la mise en scène mais trop peu nombreuses à mon gout.
D'une manière générale, le réalisateur Sean Mcmanara s'emploie malheureusement à remplir son rôle de faiseur, comme il l'a endossé à maintes reprises dans sa carrière.


Le film surfe sur les bons sentiments sans s'embarrasser à distiller une morale subtile et essaie tout du long de créer chez le spectateur une émotion facile qui flirte parfois avec la mièvrerie.


Pour conclure, en reprenant un générique de dessin animé des années 80, je n'ai pas eu un coup de foudre pour ce film sur le volley-ball.

Avalanches
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le 13 août 2018

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