The Restless par Splatter_Blood
Je dois l'avouer, je suis bon public.
Je regardes tout et je prend tout autant plaisir à regarder pour une énième fois "La Charge Héroique" et son technicolor irréel et fascinant qu'un bon gros plaisir couplable comme "La Revanche de Samson" ou un petit Castellari.
Je me permets, au passage d'ailleurs, de remercier Drélium et IllitchD en particulier pour m'avoir fait découvrir les classiques de la Shaw Brothers et autres merveilles asiatiques, étant tout à fait lacunaire avant ma rencontre virtuelle avec eux.
Certes, ce n'est pas les seuls, je pourrais citer bien évidemment le grand Torpenn, à la collection cinématographique incroyable, à côté de laquelle ma collection de plus d'un millier de dvd fait outrageusement pitié, qui fut tout de même embellie de moults classiques de tous genres découverts grâce à lui, et je l'en remercie sincèrement.
Mais voilà, des fois, je cherche les emmerdes, car il m'arrive trop souvent d'aimer des bousins indéfendables.
"The Restless", film de sabres corréen, en fait partie.
Le film à quasiment tous les pires défauts que l'on puisse craindre pour le genre.
Histoire nulle, acteurs mannequins minables et superficiels, personnages sans intérêts, combats bourrés d'effets numériques immondes et en plus, le film parait interminable.
Mais voilà, bon dieu, que c'est beau le paradis en corée du Sud, où les âmes se donnent rendez vous, avanr de se réincarner, après 49 jours.
Les paysages, les panoramas, les couleurs, les contrastes, cette vision du paradis made in South Korea m'a fascinée et transportée.
Cette vision apaisante, douce, seulement gâchée par ces foutus ersatz de démons sortis de ce qui se fait de pire en manga ou équivalent asiatique est parfaitement magique et superbement mise en images.
Franchement, certes, tout est superficiel, tout sonne creux, tout est con, chiant et mal branlé, mais pour le coup, alors que je déteste quand un film de sabres me prend pour un ahuri en pensant que la vision de foulards multicolores volant au ralenti me fera bander, je fais ma chochote, car là, ça poutre visuellement à en être quasiment émouvant.
Tout en notant large, un film parfait si on sent que la mort arrive et que l'on veut claquer apaisé.