Ce film commence à 35:02

- Thèmes abordés : la mort, le sens de la vie, la famille, la paternité, l'enfance, la religion, le monde, l'existence...

- Contexte du visionnage : à la recherche d'un film de type "tranche de vie" qui donne à réfléchir, qui ne laisse pas indifférent.

Comme le titre de cette critique le précise, le film semble vraiment débuter après 35 minutes d'introduction (où on a visiblement droit à un extrait de Jurassic Park IV). Tout ce que l'on apprend durant ces interminables minutes est la mort d'un enfant et la remise en question religieuse de la mère, avec en bonus de jolies images sur le monde (volcanisme, dinosaures, mitochondries & co). En HD ça aurait pu être contemplatif.

Après ça bouge enfin avec la naissance d'un protagoniste. On le voit grandir et devenir un jeune garçon qui s'amuse avec ses deux frères. Ça se regarde, mais il n'y a pas vraiment de gros-gros rebondissement. On s'attend à revoir la vie de l'enfant de la naissance jusqu'à la mort de son frère et... même pas, on s'arrête avant. En bref, on est spectateur de la vie d'un gamin, et au final on se demande pourquoi.

C'est le genre de film que j'ai du mal à juger vraiment. Je ne dirai pas que je n'ai jamais regardé un film aussi "déprimant" (notez les guillemets), mais on n'est pas loin (spécial dédicace à Melancholia, qui pourtant m'a plus marqué que The Tree of Life). Il y a des choses dans ce film, je n'en doute pas, qui peuvent donner à réfléchir, mais on peut facilement passer à côté, et je crois que c'est ce que j'ai fait. Je n'ai rien trouvé de passionnant à voir la vie de ces enfants. Je n'ai pas davantage réfléchi sur le sens de la vie. Les images du film sont belles mais il suffit de regarder les étoiles ou de se balader en forêt pour ressentir la même chose, et en 3D s'il vous plait. Le seul intérêt que j'ai ressenti ici réside finalement dans la relation entre le père et ses enfants, mais ça ne justifie pas pour autant plus de 2 heures de film selon moi.

Bref, je m'attendais à mieux pour un film de ce genre. En tout cas, c'était mon premier Malick.

Conseillé pour : les dépressifs, les personnes en deuil, les volcanologues/biologistes, les personnes qui viennent de s'acheter un super écran fullHD... et les personnes plus réceptives que moi.