Le récit d’apprentissage s’ouvre sur une scène qui en laissera pantois plus d’un. Il s’agit là d’une introduction idéale tenant le public en haleine et plantant le décor d’une œuvre aux allures bien mystérieuses. Suite à une ellipse narrative, une étudiante timide, introvertie et en quête d’autonomie est présentée. Pourtant éloignée de la maison familiale après avoir rejoint une université d’Oslo, l’influence des parents dévots de Thelma (Eili Harboe) n’en demeure pas moins omniprésente. Leurs règles ne cessent de l’étouffer et l’empêchent de profiter pleinement de son existence. Son armure se fissure lorsque, suite à une crise possiblement épileptique, elle fait la connaissance d’Anja. S’ensuit un rituel de tentations et de séduction qui s’instaure entre les deux femmes. Thelma se prend au jeu de la « vie étudiante » typique en consommant de l’alcool et fumant des cigarettes. Pourtant, plus cette dernière lâche prise, plus des événements étranges se manifestent autour d’elle tandis que ses crises s’accroissent. Il lui faut alors se replonger à la racine, soit un sombre et trouble passé.
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