Première critique sur le site et je commence par une romcom. Pas besoin de le cacher : je suis une grande romantique et j'aime regarder des films légers quand mon grinder est vide et qu'il est 4:00 a.m. Je m'attendais à un c/c de toutes les comédies romantiques, où on pleure un peu, on sourit parfois et on rêve de la première à la dernière minute. Et bien, oui j'ai pleuré, oui j'ai souris mais pour le rêve, je ne sais pas.
J'ai tellement adoré ce film et son concept qu'avec toutes les personnes à qui j'en ai parlé ou carrément avec qui je l'ai regardé, on finissait par débattre sur le sujet. Est-ce que oui ou non, connaître le moment où l'on rencontrera LA personne, l'amour avec un A majuscule, c'est quelque chose d'enviable ? Mais petit à petit, on se demande même si l'amour avec un A majuscule existe seulement. Oona, le personnage principal, a une pensée maligne à ce propos ; elle demande à sa sœur si l'idée d'un grand amour suppose qu'il en existe de plus petits. Et si ces plus petits amours ne sont pas les plus utiles.
Alors il y a les grands cyniques qui vont parler de la prestation des acteurs, de la réalisation, de la photographie, et moi, plongée dans le film (et j'ai trouvé les choix des personnages cohérents - et je dis bien cohérents, pas intelligents), je remarque une chose et une seule : la bande-son. Andrew Kaiser est un maître, et je suis déçue de ne pas connaître d'autres films où il a œuvré. J'ai adoré la scène où Oona essaie d'entrer dans le supermarché, la musique est parfaite. C'est ça, la musique est parfaite. Et dans une romcom, ça change tout.
En plus, comme si ça ne suffisait pas, c'est une comédie romantique à fin ouverte. Alors retournons à nos TiMER vierges et profitons des petites pépites tranquilles et réconfortantes.