Nunuche et les vampires

Le mythe du vampire ripoliné par une mégère écrivaine : "Action!"

Rarement vu un tel concentré de niaiserie au mm de peloche, moi. Le vampire bien évidement n'est pas cantonné en son castel gothique des Carpates ni à la cape de moire et aux gouttes de sang sur la neige: tout cet attirail rebattu. Mais à vouloir en faire une version édulcorée pour piailleuse pré-pubère, on perd le désir, la chair, la chute (dans le sens damnation éternelle)voire la cruauté et tout ce qui fait qu'une histoire de vampire touche tout un chacun . C'est l'antithèse d'un film comme "Morse" par exemple: Une histoire contemporaine de vampire où, malgré que l'on ait affaire à deux enfants, l'on sent un désir brûlant inexplicable et surtout subjectif. Edward c'est le copain crypto-gay dont rêvent les adolescentes. Il est beau, toujours présent et à l'écoute, taquine l'ivoire avec talent (Clair de Lune de Debussy), mais ne baise pas... Nickel ! Un peu plus et ils partageaient ensemble en plus des longues promenades romantiques, des conseils maquillage: "Ah Edward ! J'ai remarqué que tu as la peau qui brille au soleil mon chou. Tu devrais essayer la poudre libre de chez Kiko".
Je crois que je n'irai pas plus loin que ce premier épisode cette franchise.