Avec Un après-midi de chien, on reste dans les vieux films mais on a juste ajouté la couleur. Al Pacino, après son rôle de Michael Corleone (Coppola) et Serpico (Lumet), campe le rôle d’un apprenti braqueur, pas sûr de lui et tellement cute !
Sonny (Pacino) décide de braquer une banque avec un pote à lui. A la base, ils étaient trois, mais bon, il y en a qui a flippé sa race à peine rentrer dans la banque. Sonny et Sal (John Cazale) se retouvent donc seuls, face à une horde de caissières et un directeur, père de bonne famille, bedonant et attachant. Mais voilà, ils se retrouvent très vite encerclés par les flics et les médias et manque de bol pour eux, les coffres sont vides. Rassures-toi je ne t’ai rien spoilé, vu que là, à vue de nez, 10 min de film sont passées.
Basée d’une histoire vraie, Lumet tâche de coller au mieux à la réalité : le tournage est en extérieur, les figurants sont en fait des badauds, et les acteurs sont au plus proches des réactions qu’ils auraient pu avoir lors d’un vrai braquage.
Pacino est un mec incompris, par ses parents, sa femme et son mec. Mais c’est surtout un gars maladroit, pour qui, braquer une banque est une grande première, ce qui nous donne des scènes assez surréalistes que ce soit avec les flics, qui sont postés dans un magasin juste en face de la banque, les médias et ses fans qui sont derrière les cordons de sécurité ou le personnel de la banque, pour qui il aura énormément de compassion.
Un après-midi de chien sort complètement des clichés sur les films du genre : il est très rythmé, bourré d’humour et complètement décalé.
Pourquoi braque-t-il une banque, si il est aussi peu doué ? Je te laisse mater le film, mais en tout cas, saches que l’attente est belle.