Une belle jambe

C’est fou le nombre de films finalistes du Festival Nikon qui ont choisi d’aborder la thématique du partage via les réseaux sociaux. En fait, non, c’est à l’image de notre société où l’on ne parvient pas toujours à faire preuve d’une grande originalité. C’est fou aussi le nombre de personnages à lunettes avec des têtes de débiles qu’on nous met. Mais bon, passons sur ces a priori négatifs et remettons le film en lecture.

En fait, je me suis trompé, il n’est pas question des réseaux sociaux, mais juste d’un débile à lunettes qui ne parvient pas à faire autre chose qu’une tête de débile pour une photo dont il a besoin pour son CV. En même temps, s’il est débile, c’est normal. Il faut beaucoup d’énergie et de talent à sa copine pour en tirer quelque chose… L’idée de départ du film est sans grande prétention, et le résultat est très modeste : c’est complètement sans intérêt, et même pas vraiment drôle. Une belle jambe.

Le personnage de la fille est très lucide. S’il avait pu participer à l’écriture, ça aurait peut-être donné quelque chose de correct, car le film est aussi médiocre que la première photo du gars… Dommage.