A Hologram for the king :
Le sable, le vent chaud et sec, les hôtels Méridien ou Hilton "surgelés" , les chauffeurs pour les femmes, les ombres noires..., le muezzin, les rues cabossées, les routes interminables dans le désert, l’hôpital ultra moderne, la désolation humaine, la luxure….oui, les contrastes de l'Arabie Saoudite sont assez bien décrits, même si mes souvenirs datent de 30 ans, pour y avoir vécu durant 3 ans1/2, cela ne doit pas avoir beaucoup changé, sauf les fastes environnants toujours plus énormes.
Tom Hank est vrai et improbable, dans le rôle d'Alan, plongé dans des situations parfois ubuesques et drôles, empruntes d’un côté dramatique sous-jacent. Les "libertés interdites" et les tabous, la prégnance de la religion sont présents mais sans plus et apparaissent bien équilibrés, ce qui permet de sentir les émotions et les sentiments émerger.
Une homme désemparé au début, perdu, triste, une histoire invraisemblable parfois, mais belle aussi,
...L’amour a triomphé même dans ce pays où les règles drastiques de la religion, la luxure et la misère se côtoient.
J’ai vraiment aimé, je le conseille.