À menteur, menteur et demi…

Voilà une sympathique comédie romantique de Noël qui coche toutes les cases du genre: pâtisseries typiques, bals scintillants et décors féeriques.

Will Kemp, qu’il soit en jean ou en costume d’apparat, déploie une élégance naturelle et un sens du comique chic qui rappelle les grandes figures de la comédie américaine des années 50. Certaines scènes sont franchement drôles — assez rare pour ce type de production — et donnent au film une légèreté bienvenue.

À ses côtés, Brooke D’Orsay incarne une partenaire pleine de charme, brushing impeccable en toutes circonstances. Leur duo fonctionne à merveille et apporte la touche de complicité indispensable.

Le scénario décline le thème du mensonge avec finesse : paradoxalement, les personnages restent fidèles à leurs valeurs et finissent par se révéler à eux-mêmes. Le jeu du mensonge agit comme un rite de passage — presque une mise en abyme du métier de comédien.

Trouver l’amour devient ici une façon de se trouver soi