le 13 oct. 2015
Blind date
J'aime bien Cornillac à la base, mais en plus je trouve qu'il vieillit vachement bien. C'est parce qu'il est dans le film que je me suis laissé tenter. Et puis en plus, le pitch donne envie un peu...
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Supposez deux appartements mitoyens où les bruits les plus infimes sont perceptibles. Imaginez maintenant deux handicapés du cœur comme voisins. L'un est un inventeur asocial, l'autre est une pianiste à la timidité maladive. D'abord, le chaos régnera en maître. Puis, peu à peu, ces deux êtres vont commencer une relation aussi surprenante qu'originale : devenir amoureux l'un de l'autre, sans se voir.
A travers ce scénario charmant et plein de légèreté, Clovis Cornillac prouve qu'il peut être un grand sentimental. Écrire un film, c'est souvent se mettre à nu et dévoiler aux autres quelque chose d'intime. C'est exactement ce qu'a fait l'acteur avec Un peu, beaucoup, aveuglément en montrant son amour pour la cuisine (aujourd'hui la série Chef) ou la musique (hier la pièce de théâtre La Contrebasse). Mais au-delà de ses différents penchants, Cornillac crache un certain dégoût envers cette société individualiste, assistée par une technologie toujours plus évoluée. Superficialité et nombrilisme sont alors les valeurs à combattre dans un récit décomplexé qui n'a pas peur du ridicule.
En effet, le réalisateur peut passer de Chopin à Serge Lama sans sourciller, tout en parlant d'amour avec un grand A. Car il ne faut pas oublier que ce film est avant tout une comédie romantique qui entend bousculer les codes. Malgré certaines scènes maladroites (le premier "orgasme" musical), le scénario multiplie les bonnes attentions et délivre une histoire agréablement innocente, naïvement attachante. Ce comique de situation bien pensé invite à une belle empathie envers des protagonistes archétypaux, mais séduisants. Comme si cette première œuvre donnait envie de tomber amoureux, autrement.
Créée
le 27 mai 2015
Critique lue 675 fois
le 13 oct. 2015
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