Il n y a pas qu’Asghar Farhadi qui sait mettre en scène des huis-clos oppressants dans des appartements. Le belge Philippe Van Leeuw réussit lui aussi avec ce film à faire ressentir le sentiment de claustration, mais également ici la violence de la guerre en Syrie dans une sorte de hors champs, matérialisé par cet apparemment où deux familles vivent recluses en attendant des jours meilleurs, des femmes et des enfants livrés sont à eux-mêmes pendant que les maris sont dehors au péril de leur vie. Un film où chaque personnage existe, ou la menace plane en permanence. Assez terrifiant.