En suivant Sokuro, Mathieu Volpe ne fait pas le film pro-immigration auquel on pouvait s'attendre. En réalité, il montre surtout comment celui-ci est coincé entre la réalité européenne (dure économiquement et socialement moderne) et la situation en vigueur au Burkina Faso (une fausse image de l'Occident et une conception des mœurs ultra-traditionnaliste). En réalité, Volpe fait surtout le constat d'une Afrique rurale encore profondément arriérée et qui ne peut qu'être en décalage avec la société européenne. Bref, ça change de d'habitude et ça fait du bien.