le 1 déc. 2016
Effets imprévisibles du deuil
"L'amour dure trois ans !" Tel était du moins ce que proclamait, il y a quelque temps, le nouveau verdict à la mode. Mais le deuil ? Pour son premier long-métrage, le réalisateur israélien Asaph...
Une semaine et un jour réussit parfaitement l'exercice délicat du film de deuil joyeux : une sorte de Chambre du fils où on sourierait tout le temps.
Le pitch du film est simple : on suit un couple assez âgé d'israéliens le jour qui clôture la période de deuil "réglementaire", une semaine et un jour.
La mère est plutôt raisonnable, toute en intériorité. Elle tient à faire ce qui est prévu, probablement pour maintenir un peu d'ordre dans ce bas-monde. Lui, le père, au contraire, semble retomber en enfance sur un mode furieusement régressif : fumer su shit, frapper les gens qui vous énervent. Comme si la mort du fils désinhibait totalement son comportement.
Les deux parents sont formidablement interprétés, et même si le fils de substitution exagère parfois sa tendance fifou, le résultat est suffisamment attachant pour que le film soit hautement recommandable.
La scène du cimetière est sublime, avec ce long flash back qui enchâsse un deuil dans un autre deuil, et qui d'une certaine façon marie les morts. Magnifique !
Une franche réussite pour un premier film remarquable.
http://www.christoblog.net/2016/12/une-semaine-et-un-jour.html
Créée
le 19 déc. 2016
Critique lue 389 fois
le 1 déc. 2016
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