" Oui ! Il faut que ça cesse ! La violence , le meurtre , l'érotisme doivent être impitoyablement chasser de nos écrans . Si par faiblesse (visa de censure n°35.108) . Si par faiblesse ou démagogie ,les censeurs , les parents d'élèves et les médaillés du mérite sous-estime leurs rôles , nous serons leurs rappelés que nous avons une police ("lalalalala") ... Désireux de combattre la subversion et la pornographie , le producteur , les acteurs , auteurs et techniciens de ce film pilote , vous propose une histoire saine , propre et récréative ! L'histoire d'un couple légitime au port du petit souci moderne . C'est tout ! Et c'est absolument délicieux ("lalalalala") . Home sweet home ! Situé dans la proche banlieue c'est à dire pas trop loin du supermarché et quand même suffisamment éloigné de la ville tentaculaire , voici le nid d'amour . La maison du bonheur ! Et voici notre Héroïne : la fidèle et douce Delphine (Michelle Mercier à l'écran) . Quatre vingt cinq centimètre de tour de poitrine , quarante deux de tourde taille ,euh, trente de tour de taille et quatre vingt cinq de tour de hanche . Ce qui prouve qu'en France que quand on veut ("Vous m'aurez pas : je suis en deuil ! Oh merde , je l'ai mis devant derrière " s'exprime -t-elle ainsi face à l'écran portant un énorme chapeau noir -"j'ai perdu mon tonton") ... Et oui : la malheureuse enfant pleure son oncle Jérémie ; pieusement décédé à proximité du Golf de Saint-Nom-la-Bretèche . Après avoir fait comme tout le monde fortune aux Etats-Unis . Et comme ce ne fut pas notre genre de parler sans savoir , vous pouvez admirer à droite de l'écran l'âme du saint homme , entrant au paradis , sans des pipeaux et des luths . Tandis qu'à gauche , nous voyons la dépouille du même , entrant dans une église , également très convenable . Ça , c'est Antoine (Claude Rich) ! Marié depuis trois ans à Delphine . Le fait qu'il ne l'ait jamais trompé le classerai déjà comme un original s'i l n'était de surcroit sculpteur et peintre de talent (celui fixe le narrateur avec mécontentement de la qualification de "talent" et de suite le narrateur rectifie rectifie) : de génie ! "
Le générique introductif s'ouvrant sur des images en noir et blanc ou Claude Vega commente ce qui est exposé au spectateur (un patchwork d'image de la décadence dénonciatrice du narrateur) . Une à retenu mon attention : une séquence d'effeuillage qui est tout simplement issu du film de 1968 de Georges Lautner "Le Pacha" ou on une stripteaseuse faisait son numéro dans un cabaret (la danseuse en question se nomme Rita Meaunur et avait participée à un documentaire de Pierre Chevalier dans la même année de "Une Veuve en or" https://www.senscritique.com/film/paris_inconnu/25335263 )
Bon , revenons sur cette seconde réalisation de l'éminent dialoguiste/scénariste . Car oui , tout truculent dialoguiste qu'il fut , on peu pas en dire autant du metteur en scène Michel Audiard (dix au total - j'avais pas imaginé qu'il n'en avait fait autant-) . Pour ce récit truffé de situations extravagantes et de gags visuels explosif , il y a pas mal de répliques drôles mais qui souffre de quelques longueurs . Les interprétations ne sont pas naturelles et les seconds rôles (un bon lot) n'arrivent même pas à me faire décrocher ne serais ce qu'un sourire ( une question ? pourquoi le nom d'Ibrahim Seck n 'a pas été crédité à ce film alors que tout les seconds rôle si ? Mmhhh) . Et c'est André Pousse , qui aura ce mot de la fin répondant à un Sim craignant "une pénurie de matière première " : "Aucune ! De toutes ses vicissitudes la seule qui est constante en France c'est le nombre de ses emmerdeurs" (Et prenez ça vos dents messieurs et dames les "On veut de la régulation dans les écrans") !
Phrase qui fera l'objet d'un titre critique de la part d'un internaute nommé AMCHI , que je salue bien bas !