Désespéré à la vue d'un Jean-Claude en décomposition dans Last Mercenary cette année, j'ai préféré piocher une de ses apparitions méconnues en DTV, à savoir la 3eme (ou 5eme en incluant les téléfilms, oui je les ai vus, ne vous moquez pas) suite de la saga Universal Soldier.
Et bien ce fut jouissif. Certes c'est bien plus un film avec Scott Adkins qu'avec les deux papys bodybuildés, Dolph et Jean-Claude étant plus là comme des cameos de luxe. Mais qu'est-ce que c'est généreux en distribution de baffes. Coups de poings, de pied, de feu, tout y passe et c'est mis en scène avec soin en soulignant constamment la brutalité de l'action.
Une certaine scène de bagarre dans un magasin de sport m'a bluffé, elle enterre à l'aise n'importe quel affrontement du récent Mortal Kombat de Simon McQuoid, Fatality inclus. Et ça date d'il y a presque 10 ans pourtant.
Le scénario est aussi brouillon et secondaire qu'on peut l'espérer d'un film avec Adkins, mêlant amnésie, soldats veterans zombies et complots militaires, sans le second degré du Universal Soldier de 92, ici pas de blague, on part même un peu dans une direction sombre et désespérée (l'introduction en vue subjective donne le ton).
Merci John Hyams (également à l'œuvre sur la série de zombies Black Summer, avec ce même soin dans la mise en scène), qui offre une honorable porte de sortie aux personnages de cette saga, tout en passant symboliquement le flambeau à une génération plus jeune de héros bourrins.