La nostalgie plus forte que Jésus

On ressuscite le même concept mort à la fin de l'apocalypse du dernier, autant par le ridicule qu'au sens littéral, que dans celui-ci avec les écran l'a montrant : alors qu'elle se passe 18 ans plus tard, mon dieu la vidéo est plus forte que le temps !!!

Donc il décide de continuer de jouer sur le message de la vidéo qui nous rend fou à nous faire vivre dans univers en dehors de la réalité mais en même temps dedans, comme les images sont réels : une espèce de tiraillement entre l'incroyable existant bel et bien bien qu'inapprochable et la vie de tous les jours dont on se lasse mais dont l'on ne peut s'extraire (tout en reliant ca à l'organisation qui vend les cassettes dans les deux premiers films).

Ils ont réussi à faire encore plus con et décevoir encore plus les fan qui attendaient ce revival comme le Messie (rien que par son nom), qui allait reboot la saga et recommencer sur des bonnes bases. Finalement ils décident d'en faire un groupe infiltré dans le SWAT qui a comme ambition d'étendre encore plus le marché et l'idéologie de la drogue visuelle.

Une espèce de démocratisation du snuff movie. Plus on avance plus on fait du gore juste pour du gore et il n'y a plus de réelle volonté artistique à tout ca, ou alors fait genre c'est de plus en plus profond spirituellement alors qu'en fait c'est juste de plus en plus vide. Il y a quand un même un sens premier en soi bien trouvé avec le retournement de situation de fin assez peu prévisible pour cette opus.

Le film tombe vraiment dans son auto-parodie, pas celui de la franchise, qui tombe dans la médiocrité la plus crasse, mais vraiment dans la parodie du revival VHS : on prend une idée ultra métaphysique à la limite de l'intangible pour juste après mettre un film en mode l'homme-rat.... Qui est en plus une espèce de mélange entre la secte du 2 et celle du 3 (peut-être une référence au monstre qui n'est pas sorti du 3).

La deuxième court métrage montre rien et le dit lui-même donc je passe directement au prochain.

Le troisième est vraiment de bonne qualité et réhausse vraiment le tout mais il n'a rien de paranormal, on comprend définitivement dans celui-là que l'histoire de ce VHS est un prétexte pour continuer à entasser les cassettes en essayant de rester sur la continuité du pseudo sens de Viral. Les histoires n'ont aucun genre commun et encore moins avec l'histoire de cet opus. Bref tout est laissé au hasard, juste là pour faire de l'argent sur un concept.

Le quatrième est faible mais garde un sens et un certain rythme ainsi qu'un message à la limite politique.

En somme, pas terrible. Ca se formalise et s'aseptise si bien que l'on ne peut espérer que la qualité viennent juste des courts métrages (indépendamment d'une volonté globale de réussir une œuvre dans un univers), mais ca reste de la chance comme il n'y a plus non plus d'homogénéité dans tout ca.