De la vacuité de l’entre soi à la mascarade horrifique, Gilroy scrute le narcissisme mortifère d’un art devenu mercantile. B(lo)ody Art.
Un sujet passionnant (mais film de qualité très moyenne) Par le biais du thriller et du fantastique , il dépeint la sphère très fermée qu’est le monde de l’art contemporain ( les critiques d'art, les galéristes, collectionneurs et agents) Il démontre l’absurdité d’un art contemporain qui fait collusion avec la logique capitaliste : l’œuvre devient valeur marchande sans sensibilité, ni esthétisme...perd son âme. Gilroy dans un interview explique " L'idée que les artistes investissent leur âme dans leur travail - et que ce soit plus qu'une marchandise - m'a toujours intéressé. J'y ai soudainement vu le moyen d'explorer comment, lorsque l'art et le commerce sont dangereusement déséquilibrés, de mauvaises choses peuvent survenir." La beauté est la seule raison d’être de l’art et on ne peut pas la quantifier.»