Même si les films Bleu Saphir et Vert Emeraude (surtout ce dernier) comportent des maladresses nuisant à leur crédibilité, qu'il y ait quelques scènes de mièvrerie et des morceaux de musique déplacés, que sur certaines scènes on perçoit que l'actrice ait trop vieilli et grandi pour incarner une ado de 16 ans, ils restent loin devant les livres et en corrigent les lourdeurs et les manques. En plus, il y a les superbes décors et l'action pour en faire des films grands publics, sans parler des retournements de situation !


Je viens de finir le roman Vert émeraude, et bien qu'on entre enfin un peu plus dans le vif du sujet, il reste tout de même bien englué dans la romance, et le centre de l'histoire n'avance que trop lentement. On est frustré que des pans entiers du contexte ne soient pas exploités.

A ce dernier sujet, les films sont bien meilleurs, surtout le dernier opus.


Pour rester sur le livre, à partir du moment où

Gideon a enfin avoué au grand jour son amour pour Gwendoline et compris que le Comte de Saint Germain n’était pas le gentil de l’histoire et qu’il manoeuvrait tout le monde pour arriver à ses fins personnelles,

l’intrigue et le rythme se sont enfin débloqués ! Les scènes se sont enchaînées de manière fluide et intéressante, et les derniers chapitres sont très intéressants.

Il est cependant dommage que la romance prenne tant de place et que tant d’aspects de l’histoire soit complètement inexploités (la magie du corbeau (elle ne voit que deux fantômes ?!?), elle ne pense même pas à

sauver le petit Robert de la noyade, ce qui aurait également changé la vie du Docteur White, sans parler de pitié ni d'empathie !

le fantôme de James, Xemerius, une particularité de Gwendoline que je ne veux pas spoiler,…)

Il est aussi dommage que l’auteure ait choisi de ne pas raconter l’un des moments le plus émouvants de cette histoire, à savoir comment Gwendoline rencontre enfin [s-p-o-i-l-e-r] et leur raconte tout !


Au final, je résumerais mon ressenti en disant que l'idée centrale est intéressante mais qu'il est dommage qu'elle soit sous-exploitée et n'ait servit que de prétexte à une romance... (sans parler du fait que l'auteure ne gère pas les conséquences/paradoxes temporels, ce qui est dommage mais bon, ça reste de la YA)


Pour une fois, je recommanderais plutôt les films, surtout le dernier.

Créée

le 11 mai 2022

Critique lue 116 fois

Critique lue 116 fois

D'autres avis sur Vert Émeraude

Vert Émeraude
AcrossTheStar
2

Vert émeraude: noir filmique

Après Rouge Rubis et Bleu aphir voici que débarque non sans une certaine dose de désespoir Vert Emeraude... On ne pourrait citer d'autres films de la part des réalisateurs car il semblerait que cette...

le 19 sept. 2016

3 j'aime

2

Vert Émeraude
Tinou
1

Critique de Vert Émeraude par Tinou

Le final est à l’image d’une saga sans ambition et embarrassante. L’héroïne est toujours aussi insupportable dans ce troisième volet. Le récit a beau multiplier les rebondissements, il se fout...

le 15 sept. 2019

1 j'aime

Vert Émeraude
WinterS
2

rouge cata

Des persos à tendance schizo, aucune émotion, une histoire prévisible, des combats "cucu la praline"...seule l'affiche est réussie et encore. Du début à la fin je n'ai rien ressenti. Ni peur, ni...

le 30 nov. 2016

1 j'aime

Du même critique

Prey
Jean-FrançoisBonne
8

Le plaisir du Predator

Je suis bien heureux d'avoir pu regarder un nouvel opus de Predator, honnetement il y fortement moyen de beaucoup plus exploiter cette franchise !De l'action, du suspens, des grands espaces, la...

le 14 sept. 2022

Vert Émeraude
Jean-FrançoisBonne
7

Mieux que les livres, mais trop de mièvrerie

Même si les films Bleu Saphir et Vert Emeraude (surtout ce dernier) comportent des maladresses nuisant à leur crédibilité, qu'il y ait quelques scènes de mièvrerie et des morceaux de musique...

le 11 mai 2022

Problemos
Jean-FrançoisBonne
3

La misère

Habituellement, j'aime bien les séries B, mais il est vrai que je n'apprécie guère le cinéma à la française... Ici, on reste interloqué : des acteurs qui surjouent à un point horrible, de l'humour...

le 26 avr. 2022