Révolution roumaine comme point nodal de la bascule de la tragédie russe, au théâtre de l’absurde (d’abord roumain, immanent avant de s’étendre peu à peu au monde) avant même la guerre du golfe ou l’obscène se donnait en thriller: par ailleurs le moment de suspense, que Faroucki à l’élégance de réduire à son artificialité par une répétition astucieuse de la mise en scène, est le fait d’un journaliste anglais et son imaginaire du présent) c’est celui qui s’arrache du temps assertif, impavide, gris, neutre de ceauscescu, et celui de l’absurde le régime pulsionnel étouffé, enfin libéré.