Violence Jack: Evil Town
Violence Jack: Evil Town

Moyen-métrage d'animation de Ichiro Itano (1988)

Quand Jack est appelé, le Mal doit être éradiqué !

Gore et malsain à souhait, ce deuxième OAV met en scène notre Violence Jack sorti d'une grotte par des hommes dans la ville maudite de Pandemonium, divisée en trois secteurs suite à tremblement de terre à Tokyo : A (les hommes autoritaristes et bien habillés mais en fait de sales violeurs), B (les punks dirigés par un homme-reptile et une trans, mais aussi de sales violeurs) et C (les femmes, anciens mannequins, victimes des deux premiers secteurs).


Jack a été déterré par les salauds du A qui règnent par la peur et maltraitent ceux qui volent la nourriture. Ils voulaient qu'ils butent ceux du secteur B mais les femmes du secteur l'ont convaincu que ceux du A étaient aussi horribles que ceux du B. Jack jure donc de défendre ceux les femmes. L'animation est superbe, même si la VF est un peu aux fraises par moments.

Par contre, le film prend un peu trop son pied à montrer le viol des femmes, avec plein de détails et de fluides dégueulasses.


MAIS c'est pour mieux rendre le meurtre gore de ces fumiers d'abuseurs et d'abuseuses des mains de Jack plus jouissif. On a aussi une métaphore du pouvoir policier (un officier à la base du bloc A, mais s'alliant avec le B par opportunisme répugnant) qui s'allie au premier pouvoir malveillant qui vient.


On prendrait presque aussi pitié pour Mad Saulus (le chef des punks) quand il pleure sa meuf trans (avec une voix d'homme). Mais sa meuf était une sale prédatrice, et Saulus la mange et se transforme en horrible homme-raptor. Mais Violence Jack est une force de la nature fait pour éradiquer le mal quand il le voit. Et quand les survivants des blocs A et B abusent ENCORE des femmes, son sang ne fait qu'un tour et il MASSACRE ces enc*lés jusqu'au dernier. Le feu contre le feu, dira-t-on. Jack est un géant de violence pure, mais il s'en sert contre le mal absolu heureusement.


Quand je suis appelé, le mal doit être éradiqué !

Les femmes, malgré ses épreuves, ont quand même réussi à se défendre un minimum et à garder leur innocence et leur foi en l'Humanité et en l'espoir même quand ceux-là faisaient défaut. Il a fallu un monstre tel que Jack pour détruire de pires monstres encore, et elles ont pu regagner la surface. Et bien que le monde ne soit que ruines, elles sont heureuses de voir les prairies vertes et le ciel bleu. Elles héritent donc de la Terre grâce à Jack, pourfendeur de monstres humains.

darevenin
9
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le 30 nov. 2023

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darevenin

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