Wasp
7.2
Wasp

Court-métrage de Andrea Arnold (2003)

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L’histoire s’installe avec Natalie Press jouant une femme confronté d’une part à ses désirs de jeune femme et d’une autre part son devoir de mère de famille. Résultat attendu, tel "la religieuse portugaise" de Guilleragues, Zoé succombe à ses désirs tout en laissant de côté l’espace de 34mins, sa raison et son devoir de mère.

Bien qu’il rencontre un succès inévitable en gagnant l’oscar du meilleur court métrage en 2005, ce film ne fait pas preuve d’une grande originalité scénaristique, on retrouve ce même schéma dans multiples autres films et séries : allô maman ici bébé, Gilmore Girl…

La différence notable entre Wasp et ses congénères est qu’il est encré dans le genre du réel, des plans caméra porté nous rapprochant au plus près des personnages, reprenant tout aussi bien les tics de langages, comportement typique et voir cliché de milieu populaire, pauvre londonien.

Mélangeant le drame social au thriller, nous tenant en haleine avec ces enfants de bas âges livré à eux même la nuit, au pieds d’un bar, entre les voitures, affamé.

Leur vie ne tenant point à un fil mais plutôt à un reste d'hamburger, se retrouvant en fait fatal tel la pomme empoisonné de "Blanche neige".

Le film tournant autour du genre du thriller avec un suspense présent dans le fond : qui dès première scène du film avec une dispute virant en une querelle entre mères mêlé à celle des enfants nous fais attendre à une autre forme de violence parallèle tel une vengeance d’une des deux femmes voir enfants.

Un suspense tout aussi pressant et présent dans la forme de ce court métrage.

Le choix de la caméra porté et embarqué n’y est pas pour rien, nous plongeant au plus près de la vie de cette famille typique des banlieues londonienne des années 2000, une caméra rythmé aux pas d’une violence trop souvent caché du reste de la société .

Pressant de par ces accélérations narrative, ou l’on se retrouve presque a courir après cette mise en haleine illustré par cette famille.

Une course interrompu par une scène final absolument abjecte de par sa forme anti-progressiste au niveau féministe. Nathalie Press nous propose une fin digne d’un film de Walt Disney, avec homme s’appelant non prince Henri ("Cendrillon") mais Dave, volant au secours de 4 jeunes demoiselles en détresse à bord d’un carrosse datant des années 2000 direction le fast-food du coin.

lolodu11
5
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le 19 oct. 2023

Critique lue 44 fois

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