When the Day Had No Name vu en avant première au Festival International du Film Francophone de Namur en Belgique est un film qui a première vue peu paraître lent et sans réel but. Mais si on cherche plus loin que la simple adaptation d'un fait divers macédonien, on y voit là une sorte de documentaire nous faisant part de la triste réalité de certains pays balkans comme la violence et la place de la femme dans la société. Et pour confirmer cela, j'ai pu assister à un questions/réponses avec la réalisatrice Teona Strugar Mitevska racontant à chaque question une partie de son vécu en Macédoine depuis plus de 15 ans, une réalisatrice qui sait de quoi elle parle. Pour terminer, on remarquera que le son remplace la narration à des moments bien choisis du film, ce qui accentue le malaise auprès du spectateur.
Un film réussi !