le 31 déc. 2014
Travail, infamie, batterie
Pour se laisser pleinement aller à la jubilation de Whiplash, il faut d’emblée lever une ambiguïté de taille : ce n’est pas un film sur la musique. Le mélomane qui ira chercher une exploration des...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Choc sonore et émotionnel, c’est l’effet Whiplash.
Ce film comporte 3 protagonistes : un professeur, son élève et la Musique Jazz.
J. K. Simmons, rendu célèbre pour son rôle de Schillinger dans Oz, joue le professeur Terence Fletcher. Il fait preuve d’une large panoplie d’acteur : la plupart du temps un véritable salopard sadique et de façon brève un humaniste ayant pour mission de livrer au monde un talent musical exceptionnel.
Andrew Neiman joué par Miles Teller livre une performance intéressante et extrêmement physique. L’obsession musicale de son personnage touche le génie et la névrose.
Les 2 sont esclaves de la musique, maîtresse intransigeante.
Je n’adhère pas à cette vision totalitaire de la musique qui exige que pour atteindre la quintessence sonore, pour trouver le son et le rythme parfait, il faut faire preuve d'une abnégation extrême, se détruire le corps, connaitre les affres de l'humiliation, brûler son âme.
On est à mille lieux des notions de plaisir partagé et d'échanges fraternels au sein d'une formation de Jazz.
Malgré tout, j’ai passé un bon moment, je ne me suis pas ennuyé une minute, la mise en scène est intense et rythmée, la réalisation précise et léchée.
Pour un 2ème long métrage, Damien Chazelle nous livre une bonne partition !
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Créée
le 15 févr. 2015
Critique lue 777 fois
le 31 déc. 2014
Pour se laisser pleinement aller à la jubilation de Whiplash, il faut d’emblée lever une ambiguïté de taille : ce n’est pas un film sur la musique. Le mélomane qui ira chercher une exploration des...
le 20 janv. 2015
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