Preux qui restent
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Sous la neige des années 70 de la Nouvelle-Angleterre l'ambiance est au retrouvaille de Noël, sauf peu être pour une poignée d'étudiants, dont les riches parents sont plus pré-occupé par leurs vacances à l'autre bout du monde que par le sort de leurs progénitures. Ainsi, ces jeunes se retrouvent coincés dans leur école bourgeoise avec pour seule compagnie une cuisinière et un professeur aussi brillant qu'ennuyeux.
Sans concession, c'est bien là ce qui caractérise ce vieux professeur grincheux de Hunham, qui semble avoir voué sa vie à ces principes et son école au point d'avoir oublié de vivre. En soit il essaye de trouver le juste équilibre mais semble s'être enfermé sur lui même et il vas, avec ces ados déçus, retrouver un semblant de vérité avant de renouer avec respect mutuel et en particulier avec le plus brillant mais aussi le plus abîmé : Angus.
Leur relation ce consolide entre ces orphelins, et une certaine tristesse se révèle mais elle ne sera jamais pesante, le film réussi lui aussi à trouver le justesse de la pudeur pour dévoiler ces personnages, jusqu'au final qui parle de courage et de responsabilité, de transmission plus forte que les principes apparents, mais surtout de valeur dans un monde de faussaire.
Un bien beau conte, qui n'en n'est pas un et qui rappelle que souvent les marques d' excentricités sont les seuls exutoires pour ce s'apprivoiser et ce retrouver entre semblable dans un milieu tant balisé par les apparences qui cache le vide de ces relations.
Un film qui s'apparente à une bouffé d'air frais, pour qui sait voir dans la mélancolie, la plus beau des réconforts.
Créée
le 25 janv. 2024
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