Le défaut du film tient moins à son réalisateur Nobuyuki Saitô, bon faiseur technique qu’à son scénariste Chiho Katsura qui a multiplié les erreurs de tons et de personnages : le glauque double viol par les 3 ploucs, l’abandon par nos héros de la jeune avortée Yoko à la fin d’une bagarre ridicule où notre judoka se bat comme un chiffonnier. Le personnage de Natsuko est également déconcertant : femme libre qui ne semble pas désapprouver ces viols à répétition mais qui retourne, »plus mûre » et cocue vers son mari. Le spectateur en reste pantois devant tant de brutalité rurale et tant d’inepties.
Que dire d’autres Yumi Fukazawa n’est pas marquante en Yoko, Yûko Asuka et Akiko Hyûga n’ont que des rôles anecdotiques.
Je n’inciterai donc pas à perdre un après-midi pour cette femme qui ne rend pas grâce au talent de Natsuko Yashiro.