Grrrrr…. Grrrrrr… Grrrrr… Pan… Pan…. Grrrrr… Excusez-moi, j’ai eu un petit problème de Zombie, vous savez le voisinage devient de plus en plus dangereux ces derniers temps. En plus, Je viens juste de terminer un film de Zombie du très grand réalisateur George Romero. Sortis en 1978, ce film est le deuxième de sa célèbre trilogie de film de Zombie.
Il vient nous mettre en pleine face notre comportement sociétal. Notre manière de vivre notre vie et de faire toujours la même chose. C’est une satire sociale que Romero va nous mettre en pleine face. Nous sommes semblables à ses zombies marchant chaque jour dans les mêmes magasins, répétant chaque jour les mêmes actions avec les mêmes personnes. Et puis dans la fiction de Romero survient un autre type de monstre au-dessus de nous dans la chaîne alimentaire : les zombies… Ce sont des humains déshumanisés, ils ne se définissent que par une chose : la faim
L’homme doit se battre contre cet ennemi qui a le visage de votre famille, de vos amis, de vos ennemis. C’est la grande difficulté de combattre un ennemi qui fut notre allié. Voilà la vraie difficulté dans ses mondes remplis de goules. Les films de zombie de Romero avaient vraiment cette petite chose en plus que les œuvres plus contemporaines. Elles avaient un vrai message.
Zombie raconte l’histoire de 4 survivants quittant la ville de Philadelphie : Roger, Stephen, Peter et Francine. Ils partent en quête d’un nouveau territoire et il tombe par hasard sur un supermarché remplit de créatures mangeuses de chair fraîche. Ils voient le potentiel de la base et décide de s’y installer. Le film ne repose pas sur beaucoup de personnage et nous sommes comme d’habitude sur un enfermement des différents protagonistes. Ils sont piégés dans cette prison de luxe et vont devoir apprendre à se défendre et à sécuriser un périmètre hostile.
Ce qui fut surprenant avec cette œuvre, c’est que le film fut interdit durant 5 ans par la commission de contrôle des films cinématographiques. Ce qui est complétement dingue, c’est qu’il fut interdit car le film présente un message et présente un monde avec une humanité et une sous-humanité qui propagerait l’idéologie nazie. Je n’ai sans doute pas regardé le même film que cette commission car j’ai compris l’inverse. Il est vrai que le film reflète une assez mauvaise image de l’humanité mais quand je regarde les actualités, je me dis que Romero avait raison de critiquer l’homme.
A certains moments, je me suis demandé qui est le pire : les hommes ou les zombies ? Les zombies sont juste des sortes de machine programmé pour manger alors que les hommes peuvent détruire par simple plaisir. C’est d’ailleurs ce que montrent certaines œuvres modernes avec la série the Walking Dead qui reste sur certains aspects de très bonne facture.
Donc je recommande Zombie à toutes les personnes car c’est une œuvre phare dans les films de mort-vivants qui a inspiré beaucoup d’œuvre comme par exemple Dead rising. Romero a vraiment créé un chef d’œuvre.