Jamais sans ma MagLight !
Pour le titre de cette critique, j'hésitais entre "Mon slibar est malbar" ou "Post tenebras lux".Au delà du fait que, s'il connaissait la langue, mon caleçon porterait plainte tellement il y faillis y passer souvent, je doit dire qu'Allan Wake m’a laissé un peu sur ma faim.
Soyons claire. la réalisation est superbe et l’effet de peur est là tout comme l’ambiance oppressante. La musique et les effet sonores sont part de ce petit bijoux (si ce n'est un "pouïc" de jouet pour chien quant on pousse certains objets, mais je met ça sur le compte de mon PC). Le découpage en "épisodes" et le "résumé" est assez original pour être souligné.
Partant de cette réalisation au poil, il est dommage qu'elle serve un scénario un peu trop convenu et totalement scripté. On tombe donc rapidement dans le "try and die" parfois assez lassant. J'ai crevé un nombre incalculable de fois, et parfois de façon très originale (le coup de wagon dans la tronche en pleine forêt, on me l'avais jamais fait dit-donc!), mais après deux essais, on trouve le "truc" et on repart pour ce prendre un bateau dix mètres plus loin (dans la gueule, ça va sans dire).
Malgré ces petits défauts, Alan Wake m'a fait revivre les trouilles de Resident Evil et mérite sa place dans les ludothèques des amateurs de jeux à histoire.