Dernier bijou en date des finlandais de Remedy, déjà responsables de Max Payne au début des années 2000. Le titre se veut ici moins tourné sur l'action, l'attention est surtout porté sur l'atmosphère, l'ambiance, les jeux d'ombres et de lumières. On peut d'ailleurs trouver à Alan Wake des accents de Silent Hill.
Et j'insiste vraiment sur l'atmosphère d'Alan Wake, qui est clairement son gros point fort, Le son est également parfaitement travaillé. Il n’y a rien de nouveau dans le déroulement du récit de thriller psychologique, mais l’efficacité est là. Résultat : manette en main, la montée en puissance interactive est très prenante. Certaines bonnes idées viennent l’accompagner, comme le fait que le protagoniste décrive les évènements et ses ressentis au fur et à mesure, alors qu’il a déjà écrit l’histoire. Et pour appuyer l’ambiance, on retrouve une "black smoke" omnipotente, comme inspirée de Lost avec les mêmes bruits, et beaucoup de paternes en commun.
Le gameplay n'est quant à lui pas en reste, et même s'il peut paraître dépassé aux premiers abords, il a au moins le mérite d'être plus présent que dans la plupart des titres "cinématographiques", tellement tourné vers le cinéma qu'ils en oublient d'être des "jeux".
Unique, envoûtant, merveilleux, Alan Wake fait parti de ce qui s'est fait de mieux en terme de mise en scène et d'ambiance adulte dans un jeu, et n'a pas usurpé son titre de meilleur jeu de la précédente génération.