Quand la peur s'étiole ole ole ole

"Je me sens comme du beurre qu'on aurait étiré sur une tartine trop grande" disait Bilbo dans le seigneur des anneaux. Cette métaphore s'applique étrangement à la trilogie du Hobbit qui suivit et au jeu dont je vous parlerai aujourd'hui Alien Isolation.

Bien qu'il regorge de bonne idée le jeu pèche par une volonté de générosité alors que son concept très simple demandais une expérience courte, forte et intense.

Passé une introduction aux personnages hideux ( ceux-ci semblent sortir d'un jeu de précédente génération et encore un vilain jeu de précédente génération), le jeu nous lance dans 3 heures de mise en place soporifiques sensées nous mettre dans l'ambiance. J'avoue avoir plusieurs fois faillit abandonner le jeu durant cette exposition à rallonge. Mais j'avais raqué mes petits deniers, je me suis donc accroché.

Lorsque le Xenomorphe se montre enfin on vie une poignée d'heures passionnantes. On se dit qu'on est en présence de quelque chose de précieux mais le soufflé retombe lourdement lorsqu'on commence à croiser des androïdes belliqueux.
Pour finir même le jeu de chat et de souris si grisant au début fini par lasser et à se parcourir mécaniquement.

Tout ceci est bien dommage car Alien Isolation n'est pas un mauvais jeu, c'est un grand jeu raté.