Assassin's creed - Brotherhood : Desmond est renvoyé dans l'Animus pour s'incarner à nouveau en Ezio Auditore. C'est à Rome que se poursuit la quête de la relique de la pomme. Pour la retrouver Ezio devra lutter contre la puissante famille Borgia.


Voilà un jeu qui offre un bonheur incroyable lors des premières heures de jeu, puis qui souffle une douche froide ensuite, et dont les défauts finissent par gonfler le joueur en fin de partie (que j'ai d'ailleurs torché rapidos).


On retrouve donc le charismatique Ezio avec bonheur. Toutes les qualités du jeu précédent sont présentes, et les petits détails de gameplay qui pêchaient (sans pour autant être rédhibitoires, loin de là) dans le 2nd volet sont améliorés et permettent un plus grand plaisir de jeu : la carte indique désormais le sens du regard du personnage (pratique !), l'immense Rome dispose de tunnels permettant de se rendre instantanément d'un point à l'autre, on dispose de chevaux pour les balades en campagne, et même en ville cette fois... Seulement voilà, pour chaque nouveau bon point, un aspect négatif est présent.



  • Se balader à cheval devient vite gonflant en campagne car le terrain est loin d'être plat, et bien souvent on devra se cogner de loooongs détours pour accéder à un endroit particulier, ne pouvant même pas escalader les falaises gênantes. Les chevaux en ville sont parfois un peu capricieux dans les petites rues, donc finalement peu utilisables. Dommage.

  • La carte indique beaucoup d'emplacement. Beaucoup trop même, dès lors qu'on débloque les missions secondaires. Elle manque également de contraste, ce qui la rend difficilement lisible pour savoir réellement quels bâtiments ont été rénovés/achetés ou non. D'ailleurs, on cours après le fric en permanence dans le jeu tellement les bâtiments sont chers, et les coffres radins. Dommage également que plusieurs cartes soient nécessaires pour tout indiquer (coffres + plumes + drapeaux). Tout cela coûte cher là encore.

  • Les missions des commerçant sont sans réel intérêt, mais sont indispensables pour débloquer de l'équipement. Le problème, c'est que j'avais vendu certains objet essentiels par besoin d'argent, sans savoir qu'ils me seraient utiles plus tard... Obligé donc de les droper dans les coffres ou au hasard des fouilles de cadavres. Gonflant.

  • L'idée de créer une confrérie d'assassins est sans doute la meilleure du jeu. Par contre les envoyer en mission n'a que peu d'intérêt, là encore, mais est pratiquement indispensable pour accroitre leurs équipements et donc leur efficacité.

  • Des bugs de collisions ou de textures sont bien plus nombreux que dans les opus précédents.

  • Les changements inopinés d'angles de caméra ou leur placement automatique peu pertinent font rater des sauts, et donc recommencer une escalade, parfois longue.

  • Les armes sont variées (arbalète -> géniale !), mais leur utilisation parfois douteuse : lorsqu'on jette son épée lourde sur un ennemi, ne pas la récupérer immédiatement est préjudiciable. Le jeu équipe alors Ezio d'une arme plus légère, et ramasser l'épée lourde est impossible. Pour la récupérer la case forgeron est donc obligatoire. C'est un détail, certes, mais là encore c'est chiant.

  • Les missions secondaires... TROP c'est trop. Entre les missions des courtisanes/voleurs/miliciens, il y a déjà largement de quoi faire. Ajouter les "succès" de ces guildes (en plus de ceux du jeu), ajouter les drapeaux à choper, ajouter les plumes à récupérer (heureusement cette fois on a des cartes pour ces objets, même si j'ai pas compris à quoi servent ces missions), ajouter le recrutement des assassins et leur gestion (+ se taper les scènes d'intronisation au niveau max SANS POUVOIR LES PASSER, ça gave grave), ajouter, ajouter, ajouter... Toujours du contenu artificiel qui n'a que peu d'intérêt.

  • Les combats sont plus variés (on peut désormais déstabiliser l'adversaire en lui mettant un coup de pied (dans les parties)), mais la gestion du "lock" est mauvaise, et lors d'affrontement avec plusieurs garde, c'est problématique. Parfois on se retrouve même à sortir de la zone de mémoire, ou à chuter d'un toit, voir à ne plus locker personne et à être là comme un con à se faire taper dessus...


Bref, un jeu hyper frustrant pour lequel les développeurs ont voulu aller trop loin, en oubliant simplement de perfectionner les éléments. On a le sentiment d'un boulot bâclé, dommage car il y avait un véritable potentiel.

Baron_Samedi
7
Écrit par

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le 20 févr. 2020

Critique lue 110 fois

Baron Samedi

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