C'est déjà mieux

Et même bien mieux. Le rendu graphique est plus appréciable (finit les PNJ qui parlent sans bouger les lèvres ou encore les épées des gardes que l'ont voit à plusieurs kilomètres. C'était même la seule partie des gardes que l'on voyait) et le gameplay à bien été amélioré.

La difficulté des combats à aussi été re-travaillée avec l'ajout des traqueurs et des brutes, nécessitant une méthode de combat différente de celle des autres gardes. Ce qui est plus ou moins problématique lorsqu'on affronte une dizaine de gardes en même temps.

Le système monétaire mis en place et également appréciable, bien qu'un peu contradictoire. Dès le début du jeu, on nous apprend que chaque ville ou presque à ça propre monnaie. Or on utilise des florins du début à la fin.

Ensuite, la personnalisation. J'ai trouvé amusant de pouvoir teindre ses vêtements et modifier le bidonville qui nous servait de villa. Bien que pour ce dernier point, je trouve que les prix ne sont pas assez élevé. En effet, pour ma part, j'ai remplit la liste architecturales après seulement quelques heures de jeu. Un certain manque de réalisme.

Et que dire de l'éventail des armes et de la présence de médecins. C'est déjà plus logique du temps d'Altaïr, où il suffisait d'attendre 30 secondes pour que l'indicateur de synchronisation se re-remplisse.
Petit bémol : je trouve les marteaux trop faibles par rapport aux épées. Même le bonus de dommages qu'ils procurent ne compensent pas la déviation ou la vitesse des lames.

Continuons sur la quête principal. Quel plaisir de ne pas toujours faire la même chose ! Quel plaisir également de côtoyer d'autre assassins et de se battre à leur côté ! C'est là qu'on se rend compte qu'Altaïr était vraiment seul. Ce qui n'est pas très étonnant vu son caractère invivable.

Et les quêtes secondaires : n'est ce pas agréable d'avoir une récompense à termes de ces dernières ? Certes on passe du temps à récolter toutes les plumes (les armes et les tableaux étant quelque chose d'assez rapide. Même trop rapide) mais au moins ne fait pas ça pour rien. Bien quelles soient plus simple à trouver : on les voit de loin et un bruit nous avertit qu'il y en à une pas loin.

Soulignons également l'énorme travail d'Ubisoft quant aux références historiques, et au travail habile reliant ces dernières à l'histoire du jeu (les fragments d'éden et les assassins - bien que les Hashashiyun aient réellement existé, j'ignore si ils ont perdurés).
J'admire aussi leur audace, si on peut dire. La religion est un sujet sensible. Et bien que peut de monde savent que toutes les religions découlent d'une seule et même religion qui à ensuite divisé, il fallait osé la remettre en question de cette façon. Après je me fait peut être des idées. Peut être est-ce moins sensible que ce je croie. Mais là n'est pas le sujet.

Terminons sur Desmond Miles. C'est aussi avec plaisir que l'on découvre qu'il est moins manche que dans le premier opus. Et je ne parle même pas du travail effectué sur Lucy Stillman. Je ne m'étendrai pas sur elle, on à tous remarqué qu'elle était plus agréable à regarder dans le 2 que dans le 1.
Milles gagne aussi de l'intérêt suite à l'effet de transfert. Bien qu'un peu avant également, même si il galère à mettre 3 droites à un garde. Effet de transfert qui, d'ailleurs, n'est pas sans rappeler Matrix.
Je regrette juste que l'on n'est pas plus l'occasion de mesurer l'étendue de cet effet. Peut être qu'AC III nous permettra de jouer avec Desmond ?

Je terminerai cette critique par un simple question : Pourquoi diable Desmond n'a pas tué Warren Vidic alors qu'il en avait largement le temps et la possibilité ?