Je me nomme Ezio Auditore, et je suis un assassin.

Je ne sais pas pour vous, mais l'on se présente parfois devant le clavier+souris/paddle avec une certaine appréhension concernant ce qui va advenir de nous dans les minutes/heures/jours qui suivent avec l'expérience vidéo-ludique qui se profile.

"Vais-je apprécier?"
"Est-ce qu'il va me divertir?"
"La rage sera-t-elle un élément majeur de ma personnalité d'ici 17 secondes?"

Et tant d'autres questions se posent en moi alors que j'insère une galette vierge de toute lecture par ma personne dans un lecteur quelconque. Oui, je suis un grand philosophe en plus d'être un joueur d'exception (ou pas).

Installation du jeu, lecture, me voici dans la peau de Desmond Miles, personnage emblématique pour ceux qui connurent les aventures d'un certain Altaïr dans une époque plus que lointaine.
Je suis une jolie demoiselle qui vient me libérer, faible mâle que je suis.
Elle m'amène en lieu sûr, je fais connaissance de deux autres personnes (ce que je hais ce Shaun Hastings. Vous aussi? Parfait.), on me balance dans l'Animus.
Je suis dans la peau d'Ezio Auditore de Firenze, un noble de la ville de Florence. Et je ne suis qu'un jeune noble impétueux cherchant des crosses à une famille adverse, les De Pazzi, et poursuivant plus l'amour que l'éducation. Seulement, un complot se dévoile légèrement, la famille Auditore est la cible...mais pas seulement. Seul homme de la famille encore en vie, Ezio réclame sa vengeance, même quitte à devenir un assassin.

Explorez Florence, Venise, Forli ou encore Rome, percez les secrets que les assassins et le patient 16 dissimulèrent à votre attention et vengez votre famille.

Entrons maintenant dans le vif du sujet: Le jeu est beau. C'est indéniable. Ne dites pas le contraire ce n'est pas vrai. La reconstruction historique est excellente, les décors sont magistraux, la musique colle parfaitement à l'ambiance, l'histoire n'a rien à envier aux scénarios des plus grosses productions cinématographiques.
Mais, parce qu'il y a toujours un mais, le gameplay constitue une bien belle épine dans le pied de temps à autres. Les angles de caméra y sont pour beaucoup. J'avoue avoir quelques craintes pour le prochain opus et son système multi-joueurs.

Répétitif, Assassin's creed II? Que nenni. Oui, il faut dire que les scènes d'actions se suivent et se ressemblent, mais l'intrigue fait que le sentiment de lassitude ne s'installe que très temporairement. Les différentes quêtes ainsi que les petites tâches uniques à chaque ville permettent de briser la linéarité qui pourrait s'instaurer dans l'évolution de l'histoire que notre cher Ezio vit.

Du sang, du sang, du sang ou bien de la furtivité à rendre jaloux un ghost de StarCraft? Vous avez le choix. Et c'est plaisant. Malheureusement je trouve que les différentes diversions sont peu nombreuses et ont également une efficacité plus que limité. Néanmoins, rien que leurs présences ouvrent un volet de possibilités supplémentaires, ce qui est loin d'être négligeable. A voir comment tout cela sera mis en place sur le mode multi-joueurs d'Assassin's Creed: Brotherhood.

Tout ça pour dire que c'est bon, mangez-en, faites-vous en des vêtements, appelez vos enfants Altaïr, Desmond ou Ezio!
Sendarin
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le 1 oct. 2010

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Sendarin

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