L'Open-World mal écrit.

Magnifique, une direction artistique fabuleuse, un open-world gigantesque et convainquant, AC II à des qualités. Néanmoins, de gros défauts existent en parallèle.

Si la plupart des lacunes du 1 sont corrigés (meilleure mise en scène, open-world plus rempli et plus intéressant, moins répétitif), le jeu y perd un scénario auparavant plutôt bien écrit pour sombrer dans un manichéisme primaire et ennuyeux, peuplé de personnages sans consistance, et dont seul le twist de fin remonte le niveau.

En terme de gameplay, si celui-ci a fait ses preuves et reste efficace et chorégraphié, il pêche clairement d'un manque de profondeur évident. Dans AC, tout est simplifié et simpliste à l'extrême : les combats n'ont aucune consistance et en triompher requière simplement un timing pas difficile pour un sou. Sans être désagréable, on en vient rapidement là es esquivés tellement ils se répètent inlassablement. l'open-world, s'il est convainquant, peine à retenir sur la durée.

En somme, j'ai mis 22h à finir le jeu, et j'y retournerais pour boucler deux-trois choses. Mais le jeu, passer le quinzième tour d'horloge, perd en rythme, et on s'enfonce rapidement dans une routine désagréable nous encourageant à rusher les dernières missions, les plus mal écrites du jeu qui plus est.

Il n'en reste pas moins un jeu tout à fait recommandable, doté d'une ambiance et d'un gameplay solide, qui s'il s'essoufle offre une expérience plus qu'intéressante.