Requiescat in pace.

Asassin's Creed. Le premier volet était très intéressant mais aussi très ennuyant à la longue, du à la répétitivité des missions, notre manque d'implication dans l’intérêt de ce que l'on faisait et aussi le manque d'attache au personnage d'Altaïr. Changement d'époque, changement de narration, changement de mise en scène. Ubisoft a revu sa copie, s'est fait son autocritique et a amélioré puissance 10 son jeu. C'est bien simple, toutes les idées pour améliorer son soft sur ce second opus sont gagnantes: l'implication de l'histoire personnelle du héros dans une plus grande destinée, la narration par cut scènes, la banque de données sur l'époque, les personnages, les monuments. On se sent de fait plus impliqués, le jeu permet d'en apprendre plus sur l'histoire et les œuvres de l'époque, la reconstitution architecturale et géographique est incroyable. Là où on se forçait un peu pour terminer l'histoire du premier, on prend ici un pur plaisir a faire le jeu à 100%. Assouplissement du gameplay, Histoire bien choisie pour histoire bien racontée, ce jeu est du pur bonheur. Une vraie marmite de connaissance, un vrai plaisir de gamer, un vrai scénario et un dénouement qui, même si il désarçonne par son parti pris, donne furieusement envie de faire la suite. Doublage, musique, scénario, réalisation, gameplay, tout est là pour que la sauce prenne et fait de ce deuxième épisode le point de départ d'une licence pleine de promesses.