Il aurait pu sombrer, mais ça reste le calme plat.
Hisser Ho ! Et une bouteille de rhum ! Grande voile au vent ! Baleine à bâbord ! Galion espagnol en vue capitaine !
Si vous n'aimez (vraiment) pas les pirates, vous pouvez passez votre chemin. En, effet; le véritable point positif de cet épisode, c'est qu'il véhicule une véritable qui emmène avec lui le joueur. Entre les chants de marins, les tempêtes de ci de là, les convois qui passeront sous votre nez et les ports principaux fidèlement retranscrit, vous sentirez presque les embruns marins sortirent de votre TV.
Mise à part ce parti pris évident pour le soin apporté à l'immersion (quitte à délaisser avec une grande honnêteté la partie qui se déroule dans le monde réel), il n'en reste pas moins un Assassin's Creed classique, avec ses défauts habituels. Une IA qui est a moitié aveugle, à moitié omnisciente, des quêtes secondaires sans grand intérêt, des course poursuites et des assassinats à répétition et une certaine redondances des combats navals.
Mais il mérite amplement sa note de 8/10, surtout grâce à l'atmosphère léchée qui donnerait presque envie de s’enrôler dans la piraterie, mais également par certains combat navals qui tourneront à l'épique et l'amélioration du Jackdaw (votre raffiot) qui deviendra vite addictif.
Ce jeux n'en reste pas moins l'un des meilleurs Assassin's Creed à ce jours.