Assassin's Creed Origins par Jérôme Richenauer

La promesse d'un renouvellent de la série pouvait laisser perplexe, malgré les deux ans de développement. C'est une série que globalement j'aime bien mais que j'avais lâché après l'épisode 4 (que j'avais adoré) à cause de la baisse de qualité des derniers épisodes et de la répétitivité. Du coup ce renouveau était un bon prétexte pour y retourner. Bien m'en a pris. En gardant sa base et en piochant du côté des RTPGs, en premier lieu The Witcher III, et en améliorant son écriture et son système de combat, ce Origins renouvelle vraiment la formule en gardant la base. Le scénario est intéressant à suivre malgré une fin qui se précipite, les personnages sont bons et les quêtes annexes, nombreuses (j'ai dépassé la centaine il me semble) et intéressantes. Le contenu est d'ailleurs massif: Il m'a fallut 113 heures pour arriver à la fin en faisant toute les quêtes annexes trouvées et en visitant tous les points d'intérêts. L’Égypte est un vrai plaisir à visiter, le jeu est techniquement et visuellement très bon, et le système de combat bien moins en mode automatique, en tout cas en difficile. Mes seuls regrets sont le manque de présence de Aya tout au long de l'aventure, et un niveau 40 qui s'atteint largement avant la fin. Mais heureusement une fois passé ce cap on continu à gagner des points d'expériences de d'aptitudes (tout en restant niveau 40, oui c'est bizarre).
En ce qui concerne les combats, oubliez le contre qui permet de décimer des escouades complètes. Ici il va falloir parer, contre-attaquer, casser la garde, alterner entre coups forts, faibles, distance... Tout en faisant gaffe en cas de combat contre plusieurs ennemis. En effet, ils n'hésiterons pas à envoyer un cuirassé au corps à corps alors que les archers gardent leurs distances et drainent votre vie en grande vitesse.
Une véritable très très bonne surprise, et du coup s'ils prennent leur temps pour faire les prochaines épisodes, je risque de redevenir un fidèle.