Je le dis d'emblée, je n'ai pas fini ce jeu. En fait, d'une manière générale j'ai du mal avec cette licence. A part les deux premiers que j'ai fait a l'époque et le 4 que j'ai relativement apprécié, Assassin's Creed est vraiment une licence qui m'énerve.
Celui-ci a attiré mon attention du fait qu'il se passe pendant la Révolution Française et que le travail sur la modélisation de Paris avait l'air dingue. C'est vrai, visuellement c'est impressionnant. Ça rame un peu, mais l'ambiance est là. Les batiments fourmillent de détails, le monde est vivant, bref on s'y croirait.
Un autre point positif est que les déplacements ont été améliorés, on a moins de problèmes pour se diriger et accéder aux endroits voulu sans criser. Heureusement, car c'est quelque chose qui m'insupportait vraiment dans les autres épisodes.
Mais si j'ai lâché ce jeu c'est parce que je n'ai absolument pas été captivé par l'histoire. La narration est datée, la mise en scène pauvre, typique des jeux Ubisoft depuis un moment déjà maintenant. On nous file pleins de trucs a faire, a récolter, mais a aucun moment on nous présente ça de manière a ce que ce soit intéressant a faire. Du coup l'ennui a pointé le bout de son nez, jusqu'au désintérêt le plus total. Passé la découverte de la carte, l'intérêt s'est estompé et l'envie de continuer n'est plus là.
Impossible de compter sur le multijoueur pour relancer l'intérêt, la coopération n'est pas franchement des plus intéressante non plus... Un jeu vitrine, qui n'a déjà plus d'intérêt aujourd'hui. Il s'agit probablement d'un bel échantillon de la maladie qui touche le jeu vidéo depuis quelques années : une uniformisation bien creuse enrobée dans une belle vitrine.
Origins a l'air d'avoir corrigé ça, je l'espère, et je redonnerai peut être sa chance à AC. Mais en attendant, l'aventure Unity n'ira pas plus loin que la petite dizaine d'heure de jeu pour moi.