Assassin's Creed: Unity
6.1
Assassin's Creed: Unity

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2014PlayStation 4)

De l’audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !

J’attendais ce nouvel épisode d’Assassin’s Creed comme le messie. Depuis un voyage en Italie avec une longue visite de Venise et quelques mois après la découverte bluffante d’Assassin’s Creed II (qui modélisait l’Italie et la Venise de la Renaissance), je rêvais d’un épisode ancré dans une période de notre histoire et d’un terrain de jeu français. Avec une préférence, évidemment, pour Paris.


Voilà mon rêve exhaussé avec cet Unity qui propose le Paris Révolutionnaire de 1789. D’une beauté bluffante, le jeu est une violente claque visuelle, accentuée par une ambiance urbaine parisienne sidérante. A l’échelle 1, les grands bâtiments de l'époque sont modélisé avec une précision impressionnante et transforme l’expérience du joueur en voyage dans le temps, une véritable visite du passé comme si on y était. On se laisse vite emporté par le cadre et les heures défilent rien qu’à se balader dans les rues (et les toits), admirant tel bâtiment disparu (la Bastille, la prison du Temple...) ou découvrant ce qu'était le Paris du 18ème siècle. J'ai de nombreuses fois était étonné de retrouver mon chemin, reconnaissant une place (des Vosges) ou une rue/un endroit que j’avais traversé, en vrai, la veille...


Les développeurs ayant eu recours à de nombreux historiens pour reconstruire les lieux et les évènements de l’époque, le jeu propose une sorte de Wikipédia permettant de connaitre l’historique (résumé) d’un bâtiment ou la biographie d’un personnage… L'esprit curieux passera encore des heures à découvrir ou redécouvrir le tout via ces fiches de lecture.


Le jeu en lui-même se déleste de la narration lourde des derniers épisodes (et surtout le douloureux troisième volet) et propose une aventure qui, hélas, suit de loin la Révolution Française. Le personnage principal va donc vivre les grands événements de la Guillotine à distance, tout en s'y faufilant constamment. Ainsi, on croise toutes les têtes célèbres dans une fiction qui, depuis le premier épisode d'AC, voit s'affronter l'ordre des Assassins à celui des Templiers. De plus, Paris étant un terrain de jeu ouvert, il est proposé au joueur une multitude de quêtes annexes (solo ou multi) permettant encore de croiser des personnages célèbres, certains mieux exploités (Vidocq...) que d'autres (Charlotte Corday...).


En bref, une fois passé le flux des joueurs mécontents de la technique (un peu défaillante dans le framerate) du jeu lors de son lancement et le reflux des mises à jour pour corriger la dite technique (aujourd'hui parfaite), Assassin’s Creed Unity m'a totalement séduit !

BaNDiNi
8
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Créée

le 30 déc. 2014

Critique lue 327 fois

BaNDiNi

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