Bayonetta par Lopocomar

2 ans et demis plus tard, je me frotte à Bayonetta. Pourtant dans un monde des jeux vidéo où il ne fait pas bon de vieillir, j'affirme sans crainte qu'elle n'a pris aucune ride.

Elle a tout pour plaire : l'arsenal d'un Devil May Cry, la rapidité et une foultitude de combos à la Ninja Gaiden et une réalisation impeccable. Hideki Kamiya à la tête du premier Devil May Cry revient pour asséner une baffe au genre tout entier. Tout au long des 16 chapitres, on ne s'ennuie jamais et même les boss répétés à l'infini n'ont pas raison de nous. Une grosse dizaines d'heures pour voir le générique dans un mode normal juste assez dur pour se sentir viril, le jeu est bien équilibré.

En regardant de près Bayonetta pourtant, il y a deux grosses choses à lui reprocher. Et ça ne situe pas en-dessous du cou non. Ce serait plutôt son immonde caméra, brouillonne et trop souvent trop proche de l'action, comme si les développeurs avaient filé cette partie à Christopher Nolan période Batman Begins. L'autre grief étant les interminables cinématiques qui en plus d'être bavardes et longues sont très nombreuses.

Sa suite a été annoncée, à voir si ces défauts seront corrigés. En attendant, c'est une adresse indispensable pour les amateurs de sang et de seins.