Le gameplay rien que le gameplay

Une attente incroyable, Platinum Games oblige.

Allons droit au but et abordons ce qui fait le sel de Bayonetta : son gameplay, l'essence même du jeu et de ses mécaniques.

Ce dernier se révèle être d'un dynamisme incroyable, en supprimant les "block" et ne laissant que les esquives comme solution défensive, le jeu impose au joueur un mouvement perpétuelle. Ajoutez à cela un court ralentit du plus belle effet pour chaque esquive réussies (le célèbre Witch time) et vous obtiendrez ce qui se fait de plus jouissif en terme de gameplay pour un Beat Them All. Et c'est bien ça l'essentiel, car manette en main, le plaisir est là.
Soutenu par des combos spectaculaires et chorégraphiées, une mise en scène dantesque et absolument "What The Fuck", le jeu multiplie les bonnes idées et les idées originales jusqu'à sa fin.

Et ceci dit, je peux tranquillement aborder ce qui a réellement gâcher mon plaisir de jeu.

L'absurdité.
L'absurdité d'avoir constamment une J-POP ringarde qui viole la bande son.
L'absurdité du character design et l'aspect visuel du titre. A mi chemin entre... tout.
L'absurdité d'un scénario absurde. J'assume cette phrase.
Il n'est ici question d'utiliser l'absurde pour faire rire ou encore réfléchir. Non ! Le scénario de Bayonetta (à l'image de sa direction artistique) part dans tout le sens pour aller nulle part.
Habituellement friand de genre de "concept décalé", ici la méthode coué n'a hélas pas fonctionnée.

Bayonetta, c'est le mauvais gout poussé à son paroxysme.
Et peut être que la démarche se justifie dans un musée ou dans un salon d'intellectuels très intellectuels. Mais par contre dans mon salon...