Cela fait 4 ans que ce Graal est tant attendu par les fans de Castlevania. Un cahier des charges des plus idylliques: Maitre Koji Igarashi en grand superviseur, Michiru Yamane à la partition, divers doubleurs talentueux ayant officiés sur des Castlevania ou d'autres illustres jeux; que demandez de mieux ?
Bien qu'enrichi de nouvelles mécaniques de jeux, quêtes annexes et de graphismes en 2,5D cette nouvelle série souffre de la comparaison de celle dont elle s'inspire. Ce n'est pas en remplaçant les coeurs par des roses tombant des chandeliers ou diverses autres subterfuges que l'on peut parler d'identité propre ou d'innovation.
La map va jusqu'à singer celle de Symphony of the Night avec des emplacements identiques pour la cathédrale, la tour de l'horloge, la bibliothèque pour ne citer qu'eux. Aucun élément du jeu historique n'a été mis de côté, bestiaire, équipement,... jusqu'au grand escalier menant à, si si, la salle du trône !
Outre cet aspect pouvant être agaçant, ou rassurant pour ceux ne cherchant qu'un ersatz, le jeu est assez bien réalisé dans son ensemble bien que laissant quelques bugs trainer par ci par là, lot quotidien du joueur actuel, inconnus pour les joueurs de la licence de Konami...
L'histoire quant à elle, est plutôt intéressante (je ne parle pas de l'aspect copié collé encore, excuse à l'apparition du château), mais le récit qui nous est conté dans les livres sur les étagères à découvrir durant l'exploration. C'est tout simplement une parabole de ce qui est arrivé à Iga au sein de Konami ou à d'autres illustres concepteurs de jeux passés relégués au placard suite à un changement d'orientation politico-commerciale au sein des grandes firmes historiques du jeu vidéo japonais ! Et juste pour ça chapeau !
En gros, on a de quoi passer un bon moment, mais rien ne pouvant surclasser les épisodes de la série dont elle s'inspire dont les fans aimeraient apercevoir prochainement un grand retour et pourquoi pas le récit manquant de l'an 1999...